lundi 21 septembre 2009

Pondicherry




Quelle joie de lire des panneaux, des inscriptions, des noms de rues en français !
Le quartier francais a conserve quelques belles batisses, mais les rues y sont surtout les plus propres et les plus arborees de la ville.
Le lycee francais accueille des eleves de toutes nationalites. Des photos de Yann Arthus-Bertrand ornent les murs du patio.

Je me rejouissais a l'idee de me promener dans le Jardin Botanique.
Malheureusement, le Jardin ne revêt plus la splendeur qui devait être la sienne du temps des Français. Le manque d’entretien est attristant : troncs d’arbres en travers des chemins, panneaux informatifs rouillés, allées jonchées de feuilles, bassin hors-service, roseraie sans roses… On ne peut que faire appel à son imagination.

Le parc Bharathi est a mon gout bien plus agreable. Il doit son nom a un celebre poète tamoul (1882-1921) qui fut, entre autres, inspire par Shelley.

Le front de mer de Pondicherry n’est fréquenté pendant la journée que par les touristes. L’absence d’ombre rend la promenade écrasante. Mais à la nuit tombée, les couples, les familles, les groupes d’amis apprécient la fraîcheur relative apportée par la mer. Les vagues s’écrasent contre les rochers, poustillonnant sur le visage de ceux qui lui font face. Elle semble nous appeler à elle. L'odeur salee, le son des vagues... toutes les mers n'en font qu'une.

L’ashram d’Aurobindo est le lieu où tout un chacun peut se recueillir sur la tombe de ce grand monsieur à l’origine d’Auroville, la ville universelle, écologique, athée qui s’étend à quelques kilomètres de Pondicherry.

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