vendredi 25 septembre 2009

Auroville

Namaste !

J'ai quitte Pondicherry hier, afin de passer quelques jours a Auroville.
J'avais pense travailler un peu dans une communaute, mais celle que j'avais trouvee se trouve loin d'Auroville. De plus, il fallait rester au minimum 2 semaines, ce qui ne m'aurait pas permis de voyager comme je desire le faire. Le tres beau dessein de la communaute (Siddhana Forest) est de replanter une foret qui a ete totalement rasee. Pour ce faire, des jeunes de tous pays pretent mains fortes. L'ambiance est joyeuse. Il faut aimer vivre en communaute (une quarantaine de personnes en permanence), avec la promiscuite que ca comporte. Travail contre hebergement. Les repas (100% bio) sont a payer.
Par chance, j'ai trouve une guest house (Siddhartha Forest), ou je suis logee dans ce que le proprietaire, un Quebecois installe ici depuis 11 ans, appelle la "capsule". J'adore le lieu, dans la foret, pres d'un petit village, juste a l'oree d'Auroville ou je peux me redre a velo.
C'est ce que je desirais, me rapprocher d'Auroville, pour en ressentir l'esprit.

Auroville est une ville expérimentale, créée par Mirra Alfassa, une Farncaise plus connue sous le nom de La Mère, compagne spirituelle de Sri Aurobindo, philosophe indien. Elle a pour vocation d'être « le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités ».
C'est un lieu vraiment tres interessant, ou l'ecologie, la fraternite, la tolerance, l'universalite sont des concepts essentiels.
L'agglomération d'Auroville est constituée d'environ 80 villages répartis dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres, qui abritent une communauté internationale d'environ 2 000 résidents dont les 2/3 de 33 nationalités différentes (174 au total). La plus representee (apres l'Inde) etant la France.

La recherche spirituelle, en dehors de toute religion, se concentre dans le Matrimandir, centre et lieu de méditation d'Auroville. C'est l'ame de la cite. Le batiment principal est une sphere aplanie de 36 m de diametre. Un cristal de 70 cm de diametre (le plus gros cristal d'une piece au monde) trone au centre de la "Piece interieure", endroit concu par la Mere "pour la concentration et pour essayer de trouver sa conscience". DAns le hall du globe, tout est blanc ; il n'y a ni fleur, ni encens, ni musiaue car la Mere ne voulait pas que ce soit un lieu typiquement religieux : " Il ne doit y avoir absolument aucun dogme, ni regles, ni rituels".

mercredi 23 septembre 2009

Petit cours de langue

La Constitution reconnaît 18 langues officielles, y compris l’hindi et l’anglais, langues de communication au niveau national. On compte aussi plus de 1600 langues mineures et dialectes !
Le tamoul est la langue officielle du Tamil Nadu, ainsi que du territoire de Pondicherry. Mais à Madras par exemple, nombreux sont ceux qui parlent seulement le telugu.
Ce qui donne des situations où, comme dans le bus Madras-Pondicherry, 2 Indiens ne se comprennent pas.
Selon Kumala, le tamoul est plus compliqué que le français et l’hindi encore plus. Elle m’a juste décrit l’alphabet, et tenté de m’expliquer les arragements entre consonnes et voyelles… qui donnent de nouvelles ‘’lettres’’. Pas évident.
L’hindi possède aussi son propre alphabet, très différent. Idem pour le telugu, plus cursif.
Certaines sonorités n’existent pas en français (ni en italien). Les consonnes rétroflexes en sont un bon exemple : la langue est retournée et dirigée vers l’arrière de la bouche, de sorte que la pointe vienne heurter la partie du palais située derrière les dents. Essayez avec le ‘n’…
Nombreux sont ceux capables d’utiliser 3 (voire plus) alphabets différents.

Aujourd’hui, les jeunes apprennent la langue de l’Etat, puis l’anglais (vers 8 ans). Mais beaucoup d’enfants ne sont pas scolarisés. Notamment ceux qui vivent dans la rue avec leur famille.

lundi 21 septembre 2009

Pondicherry




Quelle joie de lire des panneaux, des inscriptions, des noms de rues en français !
Le quartier francais a conserve quelques belles batisses, mais les rues y sont surtout les plus propres et les plus arborees de la ville.
Le lycee francais accueille des eleves de toutes nationalites. Des photos de Yann Arthus-Bertrand ornent les murs du patio.

Je me rejouissais a l'idee de me promener dans le Jardin Botanique.
Malheureusement, le Jardin ne revêt plus la splendeur qui devait être la sienne du temps des Français. Le manque d’entretien est attristant : troncs d’arbres en travers des chemins, panneaux informatifs rouillés, allées jonchées de feuilles, bassin hors-service, roseraie sans roses… On ne peut que faire appel à son imagination.

Le parc Bharathi est a mon gout bien plus agreable. Il doit son nom a un celebre poète tamoul (1882-1921) qui fut, entre autres, inspire par Shelley.

Le front de mer de Pondicherry n’est fréquenté pendant la journée que par les touristes. L’absence d’ombre rend la promenade écrasante. Mais à la nuit tombée, les couples, les familles, les groupes d’amis apprécient la fraîcheur relative apportée par la mer. Les vagues s’écrasent contre les rochers, poustillonnant sur le visage de ceux qui lui font face. Elle semble nous appeler à elle. L'odeur salee, le son des vagues... toutes les mers n'en font qu'une.

L’ashram d’Aurobindo est le lieu où tout un chacun peut se recueillir sur la tombe de ce grand monsieur à l’origine d’Auroville, la ville universelle, écologique, athée qui s’étend à quelques kilomètres de Pondicherry.

Route Chennai-Pondicherry

Le trajet en bus de Chennai à Pondicherry est en soi expérience inoubliable.

Le décor : un bus, entièrement violet à l’intérieur (le kitch est une tendance très populaire ici), de la musique pop sortant de la radio, quelques couples et familles, un groupe de jeunes vêtus à l’occidentale…

Lorsque l’on quitte la gare routière de Chennai, à l’heure (je précise car la ponctualité ne caractérise pas spécialement les Indiens, mais on s'y fait ; de toute fa çon, rien ne sert de s'énerver), le bus est loin d’être plein ; j’ai donc la possibilité d’occuper 2 fauteuils, l’un nécessaire à gros sac à dos. Mais en fait, on ramasse plein de passagers tout au long du chemin, et tous les sièges sont occupés avant qu’on ait quitté la ville. J’ai donc rapidement dû me faire une raison : mes sacs et moi devons nous serrer ! Le gros sous les pieds, l’autre sur les genoux… C’est parfois très utile d’être souple !

Mais ça ne s’arrête pas là pour autant : on continue à embarquer des gens dans les villages que l’on traverse, sur le bord de la route, jusqu’à ce que le bus soit vraiment plein à craquer : les derniers montés doivent donc voyager debout dans l’allée centrale, serrés les uns contre les autres, brinqueballés de droite à gauche. Mais ce n’est pas fini !! Des hommes s’accrochent à la carrosserie, à l’extérieur ; je ne sais pas trop où ils posent leurs pieds, ni comment ils font pour tenir ainsi pendant des kilomètres, mais ils semblent coutumiers du fait. Quant à savoir s’ils paient le même tarif qu’ à l’intérieur… Dès qu’on s’arrête, tous lâchent, puis se raccrochent au signal de départ.

Certains villages semblent tout droit sortis du livre que j’ai apporté avec moi, intitulé Viramma – Une vie paria, que je recommande au passage, pour qui veut plonger dans la vie villageoise d’une communauté d’Intouchables et en savoir plus sur l’Inde, ses traditions, ses castes (légalement abolies, mais encore fortement ancrées dans certains esprits, ses modes de vie.

A certains arrêts, quelques personnes descendent. On pense « Ouf ! On va pouvoir respirer un peu… » Mais non : il y en a autant, voire plus, qui montent à bord !!! Des enfants pleurent (pauvres petits, vraiment), des femmes déposent leurs sacs sur les genoux de ma voisine, qu’elles ne connaissent ni d’Eve ni d’Adam, et sans leur demander son avis d’ailleurs, les autres prennent leur mal en patience.

Moi, j’ai quelques fourmis dans les jambes… Mais la situation est plutôt drôle. J’avoue que je ne l’aurais peut-être pas pris de la même façon si le trajet avait duré 10 heures (en 4 heures, on appréhende déjà bien ce mode de transport).

En fait, c’est comme à Madagascar, sans les bagages et la volaille sur le toit… Tant qu’on peut en mettre, on en met. Rentabilité avant tout.

Pour ceux que la promiscuité effraie, je vous rassure : en payant (bien) plus cher, vous avez un bus dont le nombre de passagers correspond au nombre de voyageurs, et éventuellement avec A/C (air conditionné).


Et pourtant, le passager n’est pas le plus à plaindre, car il est un personnage dont je n’ai pas parlé.

Le chauffeur ? Non, lui, il conduit son bus, avec l’extrême vigilance que cela exige (pensez trafic très dense, circulation anarchique, chaussée parsemée de nids-de-poule), et il ne se préoccupe de rien d’autre (c’est déjà beaucoup).

Non, il s’agit du vendeur de tickets. Et oui ! Parce que vous pensez bien que les gens n’ont pas la possibilité de payer leur place avant de monter. Alors, à chaque arrêt, cet homme doit repérer les nouveaux passagers, montés par l’une des deux portes, situées à l’avant et à l’arrière du bus et les atteindre pour leur vendre un ticket. Imaginez-vous faire des allers-retours dans un bus plein à craquer, parmi des gens dégoulinant de sueur… Et il y a ceux accrochés dehors. C’est aussi lui qui signale au chauffeur quand s’arrêter et quand repartir, avec un sifflet comme moyen de communication. Il décide ainsi parfois de prolonger la halte, le temps de s’assurer que la nouvelle moisson, abondante, est bien en règle.

Imperturbable, il prend même le temps de bavarder avec des voyageurs.

Soulagement quand on arrive à destination, une nouvelle aventure commence.

mardi 15 septembre 2009

Yoga a Visakhapatnam

Bonjour tout le monde !

Petit retour en arriere pour recadrer mon sejour en Inde. Depuis mon arrivee, je voyage avec un goupe de pratiquants de yoga. Melange d'Italiens et de Francais. Une vingtaine de personnes, de tous ages. Notre prof, Walter, etant Italien, les mangeurs de pates sont plus nombreux que les mangeurs de pain ; ils viennent soit de Vintimille, tout pres de Menton, soit de Milan. Nombreux sont ceux qui parlent francais, ce qui facilite la conversation. Avec les autres, on utilise l'anglais, parce que mon italien se reduit a peau de chagrin. Du coup, j'aurai appris un peu l'italien en Inde...
Bonne ambiance.

Nous venons de passer 10 jours a Visakhapatnam, quelque 800 km au nord de Chennai, dans l'Etat d'Andhra Pradesh. Au bord de la mer, dans une residence avec chambres climatisees. Appreciable vu les temperatures actuelles.
Deroulement classique d'une journee : cours de yoga a l'ashram de 4h a 6h (et oui !), cafe/the/lait vers 6h15, pause, petit-dejeuner (fruits, yaourt, miel, toast...) a 9h, temps libre, 2e cours de yoga de 16h30 a 18h30, diner indien a 19h. Et on ne se couchait pas tard, vous l'imaginez !
L'occasion aussi de faire l'experience de massage ayurvedique a 4 mains. Je ne vous dis que ca : ouah !!! 1h30 de bonheur !!!
Nous avons fait une petite excursion de 2 jours, dans les montagnes de l'extreme sud-ouest de l'Etat d'Orissa, ou vivent les Bonda, peuple aborigène et animiste. Chaque jeudi, ils parcourent 22 km a pied, lourdement charges de marchandises ; les femmes, de petite taille, aux fines jambes bien musclees, transportent tout dans des pannelles juchees sur leur tete.
Elles portent une multitude de colliers de perles de couleurs qui leur descendent jusqu'au nombril, et les habillent davantage que le bout de tissu qui leur ceint les hanches (dans un pays ou nulle femme ne montre ne serait-ce que ses genoux). Elles sont elegantes ainsi parees.

Nous sommes rentres aujourd'hui a Chennai. Quel choc ! Retrouver cette ville surchauffee (31 degres a notre descente d'avion, a 9h), difficilement respirable, tres bruyante, va demander quelques jours.

A bientot

jeudi 3 septembre 2009

Vers le nord...

Nous avons assiste a une puja, une celebration en l'honneur d'un maitre ou d'une divinite, selon. Pour ca, il a fallu nous vetir comme des Indiens.
Nous nous sommes fait confectionner des saris.
Nous avons eu une lecon de "comment s'habiller a l'indienne". C'etait folklorique. Ca ne parait peut-etre pas, mais mettre un sari correctement, et bien c'est loin d'etre evident. Il faut compredre les plis, les replis, les jeters d'epaule...

C'est hallucinant : les Indiens, dans la rue, adorent se faire prendre en photos. Ils en redemandent...

Nous quittons Chennai ce soir. Direction Vizag, au nord. 13 heures de train nous attendent !!

A bientot

mardi 1 septembre 2009

Premiers pas en Inde - Chennai

Namaste !

Des* l'aeroport de Londres, je prenais un peu pied en Inde : la-bas, les Indiens (dont une importante part de Sikhs, aisement reconnaissables au haut turban qui orne leur tete) remplacent les employes "blacks" d'Orly...

Ensuite, dans l'avion (et oui, je commence par le debut, car le voyage debute avant d'arriver a
destination), deuxieme plongeon dans la culture indienne : les repas. Et bien, je le savais mais la c'est confirme : la cuisine des restaurants indiens en France (tout du moins la plupart) n'a rien de comparable a la vraie : ca chauffe grave !!!! Le moindre morceau contient une dose de piment a faire transpirer un cheval ! Mais j'adore ! En France, ca me semblait bien doux... Ici, je suis servie quant aux epices ; ils en mettent partout, meme dans le the (chai).
J'avoue que le yaourt ou le lassi (boisson lactee legerememt fruitee) de fin de repas est bien appreciable pour rafraichir le palais...

Venons-en au fait.
Il fait chaud, tres chaud, comme vous vous en doutez. C'est un lieu commun, mais ca merite
d'etre repete, car il fait vraiment chaud ! Les ventilateurs dans les chambres sont indispensables pour reussir a s'endormir. Ainsi que les bouchons d'oreille... Car Chennai** est une ville tres bruyante. Le trajet en taxi (magnifique Embassador***) depuis l'aeroport m'a offert le premier vrai contact avec l'Inde, sans y etre trop rapidement projetee. Un tres long trajet. C'est que la ville est tres grande, tres peuplee, et que la circulation y est tres dense : les auto-rickshaws, les velos, les charrettes, les motos, les mobylettes, les triporteurs a pedales, et autres "petits" vehicules se faufilent parmi les bus, les taxis, les voitures personnelles (encore peu nombreuses heureusement). Ca ressemble a une veritable pagaille, mais miraculeusement, ca fonctionne : on frole, on fait des queues de poisson a tout va, on roule sur la ligne centrale, voire sur la droite de la chaussee (eh oui, l'Angleterre est passee par la aussi, et donc on roule a gauche), on ne respecte pas toujours les feux rouges, et tres rarement les stops, mais pas de tole froissee. Ils ont une telle maitrise de leur vehicule, anticipent tellement bien, qu'au bout de quelaues minutes, vous vous laisser aller et leur faites totalement confiance (apres les quelques sueurs du debut).
Pour ajoter a tout ce fourmillement, ils se servent autant du klaxon que du frein et de l'accelerateur ! C'est un bruit de fond incessant ; ou que vous soyez, vous entendez ces bruits de klaxon. On s'y fait, mais je reste sensible quand un gars appuie sur son pouet-pouet juste derriere moi, car c'est tout de meme agressif.
Voila pour l'ambiance des rues, avenues, carrefours (je vous laisse imaginer). Les r
uelles sont plus calmes. Ouf !

Je ne vais pas ecrire : "Tout est beau, tout est magnifique, beaucoup de gens sont pauvres, mais tellement riches humainement, spirituellement, que tant
pis". Evidemment, on ne peut faire abstraction de la pauvrete, puisqu'elle est a chaque coin de rue ; des familles entieres vivent dans la rue, dorment par terre, mangent peu et sont crasseux. Evidemment, ils prefereraient avoir un toit. Alors, oui, la misere est presente plus que dans nul autre pays que j'ai traverse). Et si certains mendient, ils sont peu nombreux, et jamais agressifs, jamais insistants. Et un simple sourire est ici rendu au centuple. Partout. Les gens sont en effet d'une grande bonte. Nous sommes partout merveilleusement accueillis. C'est emouvant.
Pour rajouter au bruit ambiant, l'hotel est adjacent a une mosquee. Donc, comme vous vous en doutez, le muezzin nous faire part (tres) souvent que la priere va bientot debuter. L'appel de 5 heures du matin est particulierement perturbant ! Deuxieme raison pour apporter des bouchons d'oreille... qui ne font qu'attenuer les bruits.

Ce qui m'amene a parler de la cohabitation des 3 principales confessions du pays.
C'est la premiere fois que je vois sur les murs la juxtaposition des symboles de l'Hindouisme, le Catholicisme et l'Islam. En effet, Vishnu, Ganesh ou une autre divinite du pantheon hindou cotoie le Christ et un symbole graphique islamique (puisque l'Islam defend toute effigie). Pour les amateurs de grafs, c'en sont des colores. Chez certains particuliers (comme ce professeur de danse traditionnelle indienne qui nous a invites a assister a une demonstration par ces eleves), il est possible de voir des representations de cette coexistence.
Il n'est pas de meme partout, les attentats et autres feux de temples ou mosquees (plutot dans le Nord du pays) tendent a contredire mes ecrits, mais ici c'est frappant et fascinant, meme si ce n'est qu'affichage. Et si les autres confessions ne sont pas representees.

Je me regale des cours de yoga. Meme s'il faut se lever a 5h30
chaque jour, je ne m'en lasse pas. Parfois 2 fois par jour. Ca offre un tel bien-etre. Je conseille a tous de tenter la pratique de cette discipline tres complete : elle permet de remforcer souplesse et musculature a la fois, d'apprendre a bien respirer (bon, il faut faire abstraction des odeurs parfois), d'appehender chaque partie de son corps pour en favoriser la sante, et de prendre contact avec son etre spirituel (non, non, aucune tendance sectaire, aucune reference religieuse). Le dessein : se sentir bien dans son corps et son esprit, faire en sorte que les 2 vivent en harmonie pour un bien-vivre general.

Autre lieu commun (apres le climat) : la vie a moindre cout pour tout Occidental. On mange bien pour moins d'1 euro,
on surfe sur internet pour 10-15 rupees de l'heure, c'est-a-dire moins de 20-30 cents, on prend le bus pour 3 roupies... et on se fait faire des vetements pour... presque rien.

La mousson se montre modeste pour le moment (elle debute ici), mais les rues sont deja noyees sous quelques centimetres d'eau. Je peux m'adonner a la savoureuse marche nu-pieds, quel plaisir.

Bref, c'est le bonheur. Et ce n'est que le debut...
Je vais m'arreter la pour le moment. Je vous laisse mediter...